Gazelec.

L’équipe d’Origo était présente cette semaine à GazElec Paris. Nous avons pu échanger avec les acheteurs des plus grandes entreprises tout en restant attentif à l’évolution du sujet énergie lors de conférences. L’intérêt pour l’électricité verte devient de plus en plus prégnant, les acheteurs souhaitent maintenant s’engager et s’investir à leur tour dans la transition énergétique en consommant une électricité d’origine renouvelable. De belles découvertes et riches échanges constructifs. Merci à GazElec pour ce bel événement.

Les français et l’électricité verte.

Les offres vertes fleurissent avec des prix de plus en plus compétitifs. Actuellement, nous dénombrons plus de 22 offres d’électricité verte en France. Une bonne partie de ces offres sont comparables sur quiestvert.fr. Mais quelle est la position du consommateur français par rapport à cette multiplication de fournisseurs ?

Le marché de l’électricité verte gagne en importance et le consommateur est de plus en plus alerte sur les différentes options se présentant à lui lorsqu’il désire changer de fournisseur. Le teneur national du registre Powernext a pratiquement multiplié par trois le nombre de Garanties d’Origine utilisées en France en 1 an (de 8 TWh en 2015 à 22,6 TWh en 2016) ce qui démontre l’intérêt global croissant pour la consommation d‘électricité d’origine renouvelable.

Le médiateur de l’énergie, autorité publique indépendante qui a pour but d’informer les consommateurs d’énergie sur leurs droits, nous indique dans son étude réalisée auprès de 1500 foyers, que 54% des français sont favorables à une offre d’électricité verte et que 10% sont même prêts à payer plus cher. On constate également que ce taux monte à 67% parmi les mieux informés, c’est-à-dire ceux qui connaissent leur droit à changer de fournisseur. Les plus désireux sont les plus jeunes (61% contre 54% au global), les cadres (64%) et les professions intermédiaires (68%).
Ce sont des résultats remarquables compte tenu de la faible information du consommateur français concernant le marché de l’électricité. En particulier lorsque l’on constate que la quasi-totalité des offres « grand public » n’informe pas sur leur prix mais sur leur pourcentage d’économie par rapport au tarif réglementé.

Le concept de la consommation d’électricité d’origine renouvelable gagne en notoriété et popularité à mesure que les français découvrent le marché de l’électricité.
Il parait logique que ces mêmes consommateurs soient de plus en plus attentifs aux politiques environnementales menées par les entreprises qu’ils fréquentent, en tant que consommateurs, qu’investisseurs, collaborateurs ou partie prenante de manière générale.

Sopra Steria réduit son empreinte carbone en choisissant l’électricité d’origine renouvelable

Depuis 2016, l’ensemble des Data Centers de Sopra Steria sont certifiés carbone neutre. Le groupe a par ailleurs réduit les émissions de gaz à effet de serre (GES) par collaborateur de ses bureaux de 46.7% (Market-Based).

Ces résultats significatifs ont notamment été possibles grâce à l’utilisation de mécanismes de traçabilité permettant de choisir la source de l’électricité consommée.

En faisant appel à Origo, Sopra Steria a ainsi couvert 75% de sa consommation électrique en France, en acquérant de l’électricité de source renouvelable française. Le groupe applique cette démarche partout où cela est possible. En Inde, Sopra Steria a couvert l’intégralité de sa consommation électrique issue du réseau grâce à l’acquisition de certificats I-RECs (International Renewable Energy Certificates). Le groupe atteint une couverture de 100 % d’électricité verte en Suède, Suisse et au Danemark et de 96% en Allemagne.

En 2016, 63 % de l’énergie consommée par les Data Centers on-site et off-site du groupe provenaient d’énergie renouvelable (Scopes 1, 2 & 3).

Le groupe Sopra Steria se distingue également par la  qualité de son rapport de Responsabilité d’Entreprise. Celui-ci permet d’obtenir le détail des informations relatives aux progrès réalisés et donne une information précise sur les moyens employés. Un vrai modèle du genre ! Pour une lecture plus spécifique sur les enjeux environnementaux liés à son activité, le groupe a rédigé un document permettant de diffuser auprès de ses services internes mais également auprès de ses parties prenantes, les solutions choisies par l’entreprise. Il propose notamment à ses clients un POC (Proof of Concept) innovant avec l’afficheur déporté énergétique, ou Energy Consumption Device (ECD), qui est un dispositif d’affichage de consommation énergétique en kWh ou en Euro.

Sopra Steria s’est fixé pour objectif d’atteindre une couverture de 85% de sa consommation électrique totale par des énergies renouvelables d’ici 2020. Le rôle central des mécanismes de traçabilité tels que la Garantie d’Origine (GO) et l’International Renewable Energy Certificates (I-RECs) est aujourd’hui reconnu. Chez Origo, nous sommes très fiers de pouvoir contribuer à la réalisation de cette ambition.

Une électricité verte qui séduit toujours plus ! 

Depuis le début de cette année 2017, l’intérêt des consommateurs pour l’électricité verte se confirme et s’accentue en Europe. Une augmentation de +39% de la demande en électricité verte est observée entre les deux premiers trimestres de 2016 et de 2017. Cette nette croissance est principalement due à l’entrée récente de l’Espagne et de la Suède dans le système européen des Garanties d’Origines. L’Espagne contribue également à apporter sur le marché européen de grands volumes d’hydraulique mais aussi de solaire et d’éolien. Le volume d’énergie solaire disponible a ainsi monté en flèche, de 1.9TWh à 21.4TWh.

Concernant la France, Powernext (organisme régulateur mandaté par l’Etat) observe une augmentation des émissions de GO de +8,67% entre 2016 et 2017 pour la période janvier-août. De plus en plus de ménages décident donc de choisir volontairement de l’électricité verte plutôt que le mix gris par défaut. Ces consommateurs émettent également la volonté de construire davantage leur capacité de production d’énergie propre, par installation solaire.

Pour preuve que cette tendance a aujourd’hui une dimension mondiale, la demande des entreprises évolue également en faveur de la transition énergétique. Beaucoup d’entreprises des plus influentes dans le monde se sont engagées à utiliser 100% d’énergies renouvelables pour leurs activités. 105 multinationales ont déjà rejoint l’initiative RE-100.

Les particuliers et entreprises affichent donc leur intention de développer largement les énergies vertes. Ce sont les Garanties d’Origines qui permettent de tracer l’électricité à travers le réseau européen et permettent aux petits ou grands consommateurs de faire un réel choix vers la décarbonisation de notre énergie. Lorsque l’on sait que 42% des émissions de gaz à effet de serre mondiales sont dues à la combustion du charbon, de fioul et de gaz pour la production d’électricité, la consommation volontaire d’électricité verte est alors un levier d’action sérieux pour transformer notre mode de production d’énergie.

L’émergence des fournisseurs d’électricité verte.

Depuis quelques années les fournisseurs d’électricité proposent des offres vertes permettant de favoriser le développement des énergies renouvelables.

Ces offres permettent de s’assurer que le volume d’électricité que l’on consomme est égal à un volume d’électricité d’origine renouvelable injecté dans le réseau.

 

Mais alors comment ça marche et qui sont ces nouveaux fournisseurs ?

Nous vous présentons ici comment fonctionne le mécanisme de soutien aux énergies renouvelable et la liste des offres d’électricité verte actuelles.

 

Comment une offre d’électricité verte soutient les énergies renouvelables ?

Une offre d’électricité verte consiste à fournir des Garanties d’Origine avec l’électricité distribuée.

La Garantie d’Origine est le document électronique qui permet de tracer la provenance de son électricité. En l’utilisant, vous consommez de l’électricité d’origine renouvelable. En effet, sans un système efficace de traçabilité, il est impossible de connaitre la source de l’électricité consommée, celle-ci étant mélangée dans le réseau électrique auquel nous sommes tous connectés.

En obtenant ces Garanties d’Origine, le consommateur réussit à rémunérer une électricité pour sa qualité environnementale. Cela permet aux énergies renouvelables d’être plus rentables et donc aux producteurs d’investir dans celles-ci au détriment des énergies fossiles et nucléaires.

L’Etat, grâce aux Garanties d’Origine, contrôle les fournisseurs d’électricité verte afin de s’assurer que leurs offres aient effectivement un intérêt pour l’environnement.

 

Un fournisseur d’électricité est donc dans l’obligation d’utiliser autant de Garanties d’Origine que d’électricité qu’il facture s’il fait la promesse de fournir de l’électricité verte. Pour rappel un fournisseur n’est en fait qu’un intermédiaire entre le réseau électrique et le consommateur. Il ne fournit pas physiquement de l’électricité mais propose des offres commerciales. On devrait plutôt l’appeler « commercialisateur d’électricité ».

Voici un schéma qui illustre le lien entre les consommateurs et les producteurs d’électricité d’origine renouvelable. C’est grâce à la Garantie d’Origine que les énergies renouvelables sont davantage rémunérées que les énergies polluantes.

 

En conclusion, c’est uniquement en obtenant des Garanties d’Origine que vous avez l’assurance de consommer de l’électricité verte. Votre empreinte environnementale devient neutre en CO2 et en déchets nucléaires et vous soutenez le développement des énergies renouvelables.

 

Mais alors quelle différence entre les multiples offres d’électricité verte ?

 

Les Garanties d’Origine peuvent être choisies en fonction de leur qualité. Ainsi les offres d’électricité verte ne se valent pas toutes.

 

Voici ce qu’il faut comprendre.

 

Plus le fournisseur est exigeant sur les Garanties d’Origine qu’il propose, plus son offre d’électricité verte est de qualité.

Un fournisseur peut proposer des Garanties d’Origine provenant de moyens de production à haute qualité environnementale et, qui plus est, situés sur le territoire français. Dans ce cas la démarche du consommateur a un impact fort. Il soutient par exemple le développement et la maintenance de petites centrales hydroélectriques, éoliennes ou photovoltaïques en France. Le fournisseur aura fait l’effort financier d’obtenir à un coût important les Garanties d’Origine de ces producteurs.

C’est le cas d’Enercoop ou Ilek, Plüm Energie ou Hydroption qui se démarquent par la haute qualité environnementale de leurs offres.

 

Certaines offres proposent aussi une qualité importante en s’assurant que les moyens de production soutenus utilisent des énergies renouvelables en France. Ces offres intègrent tout de même des centrales hydroélectriques plus grosses.

C’est le cas de Planète Oui ou d’EDF (sur son offre d’électricité verte uniquement et non sur le tarif réglementé).

 

Enfin, certaines offres d’électricité verte utilisent des Garanties d’Origine provenant d’autres pays européens. Dans ce cas, le fournisseur aura fait un effort minimum pour assurer l’origine renouvelable de l’électricité. Les Garanties d’Origine sont alors moins chères à obtenir pour le fournisseur d’électricité.

 

Afin de vérifier la qualité des offres vertes, nous vous recommandons de regarder si le fournisseur mentionne explicitement que les Garanties d’Origine sont bien françaises.

Mise en garde.

Certains fournisseurs expliquent qu’ils se démarquent avec des raisons erronées.

Ils se disent « plus verts » que les autres parce qu’ils achètent directement l’électricité au producteur d’électricité renouvelable. C’est l’argument du « contrat direct ».

 

Cet argument est faux pour les raisons suivantes :

 

  1. Un contrat direct entre un producteur et un fournisseur n’a pas d’incidence sur la livraison physique auprès d’un consommateur.

 

Un fournisseur d’électricité n’est qu’un intermédiaire commercial entre le marché de gros de l’électricité et le consommateur. Il ne fournit rien en réalité. C’est le réseau de distribution (Enedis ou des entreprises locales de distribution) qui vous assure que vous pouvez utiliser de l’électricité. Le fournisseur n’a donc aucun moyen d’action sur votre consommation physique d’électricité.

 

  1. La production d’électricité à partir d’énergies renouvelable est aléatoire et ne peut pas répondre aux besoins des clients d’un fournisseur. Un contrat direct est donc inutile.

 

Les énergies hydraulique, éolienne et photovoltaïque sont difficiles à commander. Pour le fournisseur, il est donc impossible de faire correspondre la courbe de production de centrales utilisant des énergies renouvelables avec le besoin de consommation de ses clients. En conséquence, il est obligé de revendre l’électricité générée de manière aléatoire qu’il a acheté directement à un producteur. Il va ensuite devoir racheter l’électricité sur la bourse afin qu’elle corresponde au profil de consommation de ses clients. Un fournisseur passe forcément par la bourse d’électricité. Un contrat direct ne sert donc à rien d’un point de vue environnemental. Le producteur peut tout aussi bien vendre son électricité sur la bourse étant donné que le fournisseur passe obligatoirement par celle-ci.

 

  1. Un contrat direct n’apporte rien de plus au producteur.

 

Dire à un producteur qu’acheter son électricité et ses Garanties d’Origine avec un contrat direct a plus d’intérêt pour lui et pour le développement des énergies renouvelables est faux. Cela revient à dire que 2+1 n’est pas égal à 3. Ce qui est important pour le producteur c’est le prix auquel il vend l’électricité et le prix auquel il vend ses Garanties d’Origine. Concernant le prix de l’électricité, il est tributaire de l’évolution du prix de l’électricité sur le marché. Pour la Garantie d’Origine, il peut espérer une rémunération plus ou moins importante en fonction de la qualité environnementale de l’électricité qu’il produit.

 

Donc attention aux discours qui jouent sur la difficulté du consommateur à comprendre comment fonctionne le marché de l’électricité.

 

En résumé :

Seule la Garantie d’Origine permet de s’assurer que votre consommation d’électricité est d’origine renouvelable.

Seule la qualité des moyens de production sélectionnés grâce aux Garanties d’Origine permet de faire une offre d’électricité verte de qualité.

Les offres d’électricité verte fleurissent ce qui est très positif pour l’avenir de notre parc de production. Il y a des offres d’électricité verte de différente qualité mais avant tout c’est un plaisir d’observer que les consommateurs se détournent des centrales nucléaires, à charbon et à gaz !

 

 

 

COP21

La Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) est un accord environnemental relatif au changement climatique conclu entre de nombreux pays. La 21e Conférence des Parties (COP) des Nations Unies s’est tenue à Paris au Parc des expositions de Paris-Le Bourget du 30 novembre au 11 décembre 2015 et a réuni 195 pays. Cette conférence climatique est mieux connue sous le nom de COP21.

La COP 21 est la suite d’une longue série de discussions et négociations. La conférence de Stockholm a lieu du 5 au 16 juin 1972. C’est au cours de ce colloque que la question de l’environnement fut élevée au rang de problème international d’importance majeure. La première occurrence de droit international contraignant dans le domaine de l’environnement fit son apparition. Le Sommet de la Terre de Rio en 1992 a abouti à la création de la CCNUCC. Cette convention-cadre visait à stabiliser les émissions de gaz à effet de serre et à éviter le dérèglement climatique. En 1995, la première COP a été organisée pour réviser le cadre mis en œuvre à Rio. La COP3 a vu l’adoption du Protocole de Kyoto, la COP11 a permis la présentation du Plan d’action de Montréal. La COP15 de Copenhague a abouti à la prise d’engagements en matière de réduction des émissions pour 2012 et la COP17 a engendré la création du Fonds vert pour le climat. Les accords de Durban (2011) visent l’adoption d’un accord universel en 2015 en cherchant à aligner les ambitions des Etats avec l’objectif commun de maintenir le réchauffement climatique en dessous de la barre des 2°C.

Un accord universel et juridiquement contraignant

La COP21 est parvenue à la conclusion d’un accord universel et juridiquement contraignant sur le changement climatique, appelé Accord de Paris. Cet accord vise à contenir le réchauffement climatique à « bien en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels et poursuivre les efforts pour limiter la hausse des températures à 1,5 °C. » Ce texte crée un consensus entre les 196 nations présentes à la conférence. Il nous permettra de lutter efficacement contre le changement climatique et de favoriser la transition vers des économies et des sociétés à faibles émissions de carbone. Pour y parvenir, l’accord met l’accent sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’amélioration de la capacité de la société à s’adapter au changement climatique. Le 22 avril 2016 à New York, 174 pays ont signé et adopté l’accord.

La COP21 est l’une des plus grandes conférences internationales jamais organisées, réunissant 50 000 participants et 25 000 délégués issus de gouvernements, d’organismes intergouvernementaux, d’agences de l’ONU, d’ONG et de la société civile.

Énergie renouvelable

L’Accord de Paris fait de l’énergie renouvelable la source d’énergie que les pays doivent privilégier pour atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés. La consommation d’énergie renouvelable propre et la réduction de leur empreinte carbone ou encore la création d’énergie renouvelable en consommant de l’énergie renouvelable sont autant de façons pour les entreprises d’atteindre ces objectifs globaux.

Un, deux, toits soleil, l’initiative citoyenne en faveur des énergies renouvelables.

Depuis quelques mois, Origo soutient l’initiative de l’association Un, deux, toits soleil. Rencontre avec Daniel TAIN leur porte-parole qui a accepté de nous éclairer sur cette opération !

Comment est née l’idée d’Un deux toits soleil ?
L’ALE a initié ce projet avec un correspondant local bénévole d’Enercoop Rhône-Alpes, qui est très sensibilisé au développement des énergies renouvelables.

Ils ont souhaité promouvoir les énergies renouvelables sur la métropole lyonnaise, en cohérence avec quelques valeurs fortes : projet citoyen à gouvernance citoyenne, en cohérence avec la charte « Energie partagée ».

Le plus logique et simple était donc de s’orienter sur les panneaux photovoltaïques et de s’inspirer du modèle des « centrales villageoises » dont la 1ère dans la région, la centrale des Haies dans le Pilat, venait de mettre plusieurs toits en service en été 2014.

Qui sont les personnes à la base de ce projet ?
Une dizaine de bénévoles sensibilisés aux énergies renouvelables, au réchauffement climatique et/ou aux projets locaux, citoyens, solidaires. Ainsi, Jean-Marc DENISE, Daniel TAIN, Yann CREVOLIN, Jeanne DUPAS, Olivier DECLE, Hervé ROGNERUD, …

Pourquoi est-ce important que des entreprises comme Origo s’engagent auprès de vous ?
Il s’agit d’un projet d’initiative citoyenne, mais nous souhaitons partager et promouvoir nos objectifs avec des partenaires comme des communes ou des entreprises, notamment celles travaillant dans le domaine des énergies renouvelables.

De plus, le fait que des communes et entreprises nous rejoignent et nous soutiennent montre qu’elles nous font confiance et croient en ce projet.

Quelles sont les prochaines étapes à franchir pour voir fleurir des panneaux photovoltaïques sur les toits lyonnais ?
Finaliser les démarches administratives (par exemple : autorisations de travaux = 4 mois de délai de réponse ; et les conventions d’occupation des toits doivent être votées en conseil municipal, d’où quelques mois) et le dossier de consultation des entreprises. Puis consulter et sélectionner une entreprise.

En parallèle, lancer véritablement la campagne de financement et obtenir un prêt bancaire.

Comment imaginez-vous la suite d’Un deux toits soleil dans quelques années ?
Une fois les 10 toits mis en service, nous pourrons lancer des actions de sensibilisation aux énergies renouvelables, notamment dans les écoles concernées, et poursuivre par une nouvelle tranche de toits à équiper, notamment privés ou collectifs.

Un dernier mot pour la fin ?
Confiant dans le projet malgré quelques difficultés spécifiques liées au contexte urbain de la métropole.

Si vous aussi souhaitez vous impliquer dans ce beau projet citoyen, sachez que la campagne de financement a démarré ! L’objectif est de récolter un capital d’environ 85 000 € pour compléter ce projet qui est estimé à 300 000 €.

Bilan sur la consommation d’électricité verte en Europe.

L’Association of Issuing Bodies (AIB) a publié son rapport sur le calcul des mix résiduels européens 2016. Le mix résiduel permet aux consommateurs de connaitre l’origine de leur électricité à défaut d’avoir obtenue des garanties d’origine d’électricité renouvelable. Il représente la part de chaque source d’énergie pour l’électricité non tracée par des garanties d’origine. Grâce à ce calcul, sont déduits le facteur d’émission de CO2 ainsi que le poids des déchets nucléaires pour l’utilisation d’un kWh dans un pays européen (page 6 du rapport). Cette source est particulièrement préconisée par le GHG Protocol pour le calcul de l’empreinte carbone des entreprises.

L’AIB souligne l’augmentation de la consommation volontaire d’électricité verte en Europe. En effet, l’utilisation de mécanisme de traçabilité a augmenté de 4,3 points de pourcentage pour atteindre 25,2% de la consommation totale d’électricité. Concrètement, l’utilisation de garanties d’origine a gagné 8% en 2016 pour atteindre 603 TWh. Cela représente 68% des garanties d’origine potentiellement disponibles en Europe.

La consommation d’électricité d’origine renouvelable augmente d’année en année du fait de la volonté des entreprises d’avoir un rôle actif dans la transition énergétique en réduisant leur empreinte carbone. De plus, il est possible d’effectuer une meilleure analyse de la tendance en excluant l’utilisation de garanties d’origine du 1er trimestre 2016 (Q2 2016) et en le remplaçant par le 1er trimestre 2017 (Q1 2017). En effet l’essentiel des utilisations de garanties d’origine pour une année de consommation est effectué en début d’année suivante. En effectuant cela, le volume de garanties d’origine utilisées passe de 603 TWh à plus de 700 TWh.

Il sera intéressant d’observer le volume de garanties d’origine utilisées sur la période Q2 2017 à Q1 2018 et voir notamment l’effet concret de la récente atteinte de l’objectif de l’initiative RE-100. En effet 19 grands groupes ont signé l’accord en 2017 ce qui porte à 100 le nombre de groupes faisant partie de l’initiative. Nous pouvons noter que figurent parmi eux les entreprises françaises suivantes : Axa, Crédit Agricole, Groupe l’Occitanie et La Poste. Ces entreprises qui se sont engagées à consommer une électricité 100% renouvelable rassemblent une consommation électrique totale de 146 TWh dans le monde dont une bonne part en Europe.