La réforme du marché de l’électricité, un accord enfin trouvé !

Le Conseil de l’Europe a récemment conclu un accord qui marque une étape significative dans la réforme du marché de l’électricité. Cet accord met fin à de longues négociations entre la France et l’Allemagne qui avaient débuté en mars 2023.

Une réforme ambitieuse qui poursuit plusieurs objectifs :

  • La protection des droits des consommateurs en Europe.
  • Le maintien de prix abordables, même en période de crises.
  • La création d’un cadre solide pour le marché de l’électricité à long terme.
  • Un renforcement de la réglementation des mécanismes de capacité.

L’une des principales sources de divergence entre les deux parties concernait l’avenir de l’Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique (ARENH) en France. L’accord conclu prévoit le remplacement de l’ARENH par un nouvel instrument, communément appelé « contrat pour la différence, ». Ce contrat sera connu sous le nom de contrat d’écart compensatoire bidirectionnel.

Cette image capture la grandeur et la complexité d'une centrale nucléaire moderne. Au cœur de cette structure, l'énergie nucléaire est convertie en électricité, alimentant des milliers de foyers et contribuant à répondre aux besoins énergétiques de notre société. Cette vue fascinante nous rappelle la technologie innovante derrière la production d'énergie propre et son rôle dans un avenir énergétique durable.

Soutenir les investissements dans le secteur de l’électricité en Europe

Les entités publiques concluent des accords à long terme, connus sous le nom de contrats pour la différence (CFD), pour soutenir les investissements dans le secteur de l’électricité. Ils complètent les prix du marché lorsque ceux-ci sont bas. Ils obligent également les producteurs à rembourser une partie de leurs bénéfices lorsque les prix dépassent un seuil spécifique. De cette manière, les profits excessifs sont évités.

Les députés européens devront se pencher sur des questions cruciales afin de définir de nombreux détails techniques concernant ces contrats. Des questions au sujet des prix de référence, des volumes d’électricité impliqués, et des critères de redistribution aux consommateurs.

Une avancée capitale pour la transparence du secteur de l’énergie.

Cette avancée au sujet de cette réforme revêt une importance capitale pour l’avenir du marché de l’électricité en Europe, en particulier en ce qui concerne la promotion des énergies renouvelables et la transparence du secteur énergétique. Nous continuerons à suivre de près les développements liés à cette réforme, car ils sont décisifs pour l’avenir de notre industrie.

Source: Conseil Européen

Photo de Nicolas HIPPERT

9,5 TWh d’électricité verte consommée en France !

En cumulant 1,7 TWh , les clients d’Origo représentent 17% des 9,5 TWh d’électricité verte consommée en France*. L’entreprise figure ainsi parmi les 4 plus gros fournisseurs de garanties d’origine, EDF restant le premier.

Que pouvons nous attendre de 2016 ? Avec la fin des tarifs réglementés en France et l’engagement visible de nombreux grands groupes et collectivités, notamment grâce à l’initiative RE-100 ou celle de grandes villes comme Paris, nous prévoyons une forte hausse de l’activité.

Source : AIB statistics Q42015

Retours sur la COP 21

La conférence internationale pour le climat s’est achevée samedi 12 décembre avec un accord entre 195 pays. L’objectif est de maintenir l’augmentation de la température mondiale en dessous de 2°C jusqu’en 2100 (par rapport aux niveaux préindustriels). Cela implique de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 40% à 70% d’ici à 2050 selon les estimations du GIEC, (par rapport au niveau de 2010). 188 pays ont déposé leurs contributions nationales aux Nations Unis, présentant leurs engagements et objectifs. La somme de ces contrats conduirait à un réchauffement proche de 3°C à l’horizon 2100. Les contributions des pays seront revues tous les 5 ans. « Un bilan des actions menées par chaque pays sera effectué lors d’une COP en 2023 » (article 14) « et les Parties devront revoir à la hausse leurs engagements en 2025 puis tous les 5 ans. » Il est important que chacun fasse sa part et pour cela les États ne doivent pas passer à côté d’une approche territoriale pour tenir leurs objectifs. Les contributions des États n’ont pas de valeur juridiquement contraignante. Le principe des « responsabilités communes mais différenciées » (article 2) évoque que les pays développés doivent endosser leur responsabilité historique face au changement climatique et « montrer la voie en assumant des objectifs de réduction des émissions en chiffres absolus ».

L’accord devrait permettre aux producteurs d’énergies fossiles d’opter pour une diversification technologique et économique. Un des principaux outils sera la tarification du carbone qui incitera à réduire les émissions.

Le marché des énergies renouvelable se développe très rapidement et se développera bien plus. La production d’électricité à partir d’énergies renouvelables coûte de moins en moins cher et de nombreux investissements y sont consacrés afin d’augmenter le nombre de centres de production (13 500 milliards de dollars d’ici à 2030 pour que les pays respectent leur objectifs). L’enjeu majeur sera de développer des solutions de stockage d’électricité pour permettre une réelle expansion de ce secteur. L’agence internationale de l’énergie (AIE) conçoit bien que « les énergies renouvelables deviennent la première source d’électricité dans le monde au début des années 2030. »

Les acteurs non-étatiques

Après la COP20 de Lima, une dynamique d’acteurs non-étatiques s’est créée et depuis s’en est suivi de multiples initiatives pour aider les Etats à renforcer leurs engagements pris en faveur de l’environnement, “l’un des progrès de cette COP est l’engagement des acteurs non-étatiques ». Des villes optent pour une électricité 100% renouvelable, des organisations cherchent à décarboner leurs portefeuilles, les pays s’associent pour accélérer la recherche et développement sur les technologies bas-carbone …etc. Si toute cette dynamique persiste, ces acteurs auront un rôle déterminant dans la concrétisation des engagements et pousseront les États à agir.

« Les acteurs sont en train de basculer vers le nouveau monde ».

La maîtrise de l’énergie, par son efficacité et sa provenance d’origine renouvelable fait maintenant partie de nos quotidiens et est responsable de notre avenir. Nous sommes responsables de la qualité de notre avenir et nous pouvons, choisir et opter pour une électricité verte pour tous les jours, pour toutes les occasions.

Source : actu-environnement – cop21 les acteurs non étatiques

connaissancedesénergies – état des lieux

La transition énergétique

La transition énergétique est amorcée dès 1980 par l’Allemagne qui réalise alors les enjeux climatiques dus à la pollution. Le pays décide d’agir en faveur des énergies renouvelables, incluant aujourd’hui une sortie totale du nucléaire. Actuellement en période de grands changements, les Etats se mobilisent pour limiter le réchauffement climatique. Cette transition consiste à abandonner progressivement mais surement les énergies fossiles (et potentiellement le nucléaire), tout en développant d’autres énergies renouvelables. Elle vise des énergies de type inépuisable et promeut « l’émergence d’une économie sobre en énergie, en ressource et en carbone ».

L’engagement français

L’Etat français s’est également engagé vers cette transition et prône la production et la commercialisation des énergies renouvelables.

Elle donne ses objectifs à l’horizon 2050, comme par exemple (liste non exhaustive) :

  • Porter la part des énergies renouvelables à 32 % de la consommation énergétique finale d’énergie en 2030 et à 40 % de la production d’électricité
  • Diminuer de 30 % la consommation d’énergies fossiles en 2030 par rapport à 2012
  • Diversifier la production d’électricité et baisser à 50 % la part du nucléaire à l’horizon 2025.
  • Diminuer de 50 % le volume de déchets mis en décharge à l’horizon 2050
  • Réduire de 40 % des émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990
  • Réduire la consommation énergétique finale de 50 % en 2050 par rapport à 2012

Une stratégie nationale bas-carbone

S’engageant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, la France opte pour une stratégie nationale bas-carbone qui sera révisée fin juin 2019 puis tous les 5 ans. Dans cette stratégie, des « budgets carbone » sont les plafonds d’émissions de gaz à effet de serre à ne pas dépasser, fixés par périodes successives de 4 puis 5 ans.

Pour se faire, des objectifs de réduction de gaz à effet de serre (GES) ont été fixés dans chaque secteur. Prenons l’exemple du secteur des énergies : la part de la production d’énergies représente 12% des émissions de GES. Pour ce secteur l’objectif est de maintenir les émissions à un niveau inférieur à celui de 2013 tout en réduisant les émissions liées à la production d’énergie. Pour y parvenir, le développement des énergies renouvelables et l’augmentation de cette part sur le marché énergétique sont essentiels.

Pour finir, la transition énergétique et la stratégie bas-carbone permettront à la France :

    • D’être moins dépendante des énergies fossiles importées
    • De créer de l’emploi
    • De soutenir la croissance et donc le PIB

La conjoncture actuelle est très favorable à l’évolution d’autres types d’énergies et nous assistons à une véritable montée en puissance des énergies renouvelables.

C’est donc le bon moment pour devenir acteur responsable et choisir votre électricité !

Source : Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie – stratégie bas-carbone