La Norvège prend conscience de son rôle de premier fournisseur européen d’électricité verte.

En 2015 la Norvège a produit 143 TWh d’électricité dont 128 TWh ont été consommés par le pays. 97,5% de cette électricité a été produite à partir d’énergies renouvelables. Pourtant les consommateurs norvégiens ont réalisé que sur leur facture la réalité était tout autre : 446g de CO2 et 0.8mg de déchets hautement radioactif pour chaque kWh consommé. Et pour cause les garanties d’origine sont exportées à des consommateurs souhaitant réduire leur impact environnemental, pour beaucoup en Allemagne, au Benelux ou chez leur voisin suédois.

Les entreprises norvégiennes, comme toutes les entreprises européennes, doivent choisir de consommer de l’électricité verte de manière volontaire pour réduire leur empreinte carbone. Les pays européens sont interconnectés et œuvrent ensemble depuis plus de 15 ans pour optimiser le potentiel énergétique de la zone. Ainsi, selon l’organisation RECS International, même si certains acteurs norvégiens souhaiteraient profiter du mix de production norvégien gratuitement, le parlement a confirmé l’intérêt de contribuer au développement des énergies renouvelables en Europe en permettant de satisfaire la volonté d’entreprises souhaitant consommer de l’électricité de manière responsable.

L’AIB compare la consommation d’électricité verte des pays européens

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L’Association of Issuing Body (AIB), qui regroupe les teneurs de registre européens de garanties d’origine, a publié son rapport sur le calcul des mix électriques résiduels de tous les pays européens en 2015. Ce rapport fournit notamment les données nécessaires au calcul de l’empreinte carbone liées à la consommation électrique des entreprises. Ces facteurs d’émissions sont recommandés par le Carbon Disclosure Project (CDP) et le Greenhouse Gas Protocol (GHG Protocol).

Ce document permet également d’observer le comportement des différents pays en terme de consommation d’électricité verte. L’Allemagne reste de loin le plus gros importateur de garanties d’origine. Elle atteint en conséquence une consommation d’origine renouvelable de presque 50%. La Norvège quant à elle exporte encore les deux tiers de ses garanties d’origine.

La France a également tendance à exporter ses garanties d’origine. Nous pouvons observer dans tableau que, parmi les 12 plus grosses économies européennes, elle est l’avant dernière consommatrice d’électricité verte. Remarquons tout de même que 2016 marque la fin des tarifs réglementés pour la France. Peut-être qu’elle sera l’année de la consommation verte dans notre pays !

Les recommandations CDP: utiliser les garanties d’origine et faire attention aux méthodes de calcul du bilan carbone.

Faire la transparence sur l’empreinte carbone est devenue une priorité pour la plupart des grands groupes français. A l’évidence, une bonne gestion de son impact environnemental est considérée, par les investisseurs et les dirigeants d’entreprise, comme gage de pérennité pour son activité économique.

Le rapport annuel du Carbon Disclosure Project (CDP) permet aux entreprises de communiquer facilement sur ce thème. Et le succès de ce rapport est sans équivoque. Sur 395 entreprises invitées à répondre au questionnaire du CDP sur le changement climatique au Benelux et en France, 146 ont répondu (37 %), représentant 86 % de la capitalisation boursière de ces 4 pays.

Pour l’année prochaine, le CDP a publié ses recommandations concernant l’empreinte carbone liée à la consommation d’électricité.

Selon le CDP, dans l’ensemble des pays dans lesquels la traçabilité de l’électricité et possible, soit l’ensemble des pays de l’Union Européenne, la prise en compte des politiques d’achats responsables (market based method) doit s’appliquer. Celle-ci fait opposition à la méthode se limitant à prendre le facteur d’émission du réseau (location based method).

Par ailleurs, le CDP indique ses réserves quant aux calcul effectués par la base carbone® et recommande de l’éviter pour son reporting.

9,5 TWh d’électricité verte consommée en France !

En cumulant 1,7 TWh , les clients d’Origo représentent 17% des 9,5 TWh d’électricité verte consommée en France*. L’entreprise figure ainsi parmi les 4 plus gros fournisseurs de garanties d’origine, EDF restant le premier.

Que pouvons nous attendre de 2016 ? Avec la fin des tarifs réglementés en France et l’engagement visible de nombreux grands groupes et collectivités, notamment grâce à l’initiative RE-100 ou celle de grandes villes comme Paris, nous prévoyons une forte hausse de l’activité.

Source : AIB statistics Q42015

Grâce à l’initiative RE-100, les grands groupes mondiaux se sont engagés à être 100% vert d’ici 2020.

Déjà 58 grands groupes, dont la Poste et le Crédit Agricole pour la France, se sont engagés à faire en sorte que l’origine de leur électricité soit produite à partir d’énergies renouvelables, partout dans le monde et d’ici 2020. Elles assument de payer plus chère une électricité de qualité.

En Europe par exemple, où la traçabilité de l’électricité est obligatoire, les consommateurs peuvent opter pour une électricité verte en obtenant des Garanties d’Origine.

Voici la liste complète des entreprises à ce jour :

Adobe, Alstria, Autodesk, Aviva, Biogen, Bloomberg, BMW Group, BROAD Group, BT Group, Coca-Cola Enterprises, Commerzbank, Credit Agricole, DSM, Elion Resources Group, Elopak, Formula E, Givaudan, Goldman Sachs, Google, H&M, HP, IKEA Group, Infosys, ING, International Flavors & Fragrances Inc.(IFF), J. Safra Sarasin, Johnson & Johnson, Kingspan, KPN, La Poste, Land Securities, Marks & Spencer, Mars Incorporated, Microsoft, Nestlé, Nike, Inc., Nordea Bank AB, Novo Nordisk, Pearson PLC, Philips, Procter & Gamble, Proximus, RELX Group, Salesforce, SAP, SGS, SKY, Starbucks, Steelcase, Swiss Post, Swiss Re, Tata Motors, UBS, Unilever, Vaisala, Voya Financial, Walmart et YOOX Group.

En France, La Poste a décidé d’agir et ouvre la voie à d’autres par leur exemple.

Le défi du RE-100, soutenu par les ONG, le Climate Group et le Carbon Disclosure Project, semble donc sur le point d’être relevé !

Pour plus d’informations, nous vous invitons à vous connecter sur le site du RE-100 : there100.org

 

Origo vous aide à analyser la possibilité de cette démarche pour votre entreprise, en France, en Europe et dans le monde, en étudiant sa faisabilité en fonction de votre implantation et en estimant l’investissement nécessaire.

Retours sur la COP 21

La conférence internationale pour le climat s’est achevée samedi 12 décembre avec un accord entre 195 pays. L’objectif est de maintenir l’augmentation de la température mondiale en dessous de 2°C jusqu’en 2100 (par rapport aux niveaux préindustriels). Cela implique de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 40% à 70% d’ici à 2050 selon les estimations du GIEC, (par rapport au niveau de 2010). 188 pays ont déposé leurs contributions nationales aux Nations Unis, présentant leurs engagements et objectifs. La somme de ces contrats conduirait à un réchauffement proche de 3°C à l’horizon 2100. Les contributions des pays seront revues tous les 5 ans. « Un bilan des actions menées par chaque pays sera effectué lors d’une COP en 2023 » (article 14) « et les Parties devront revoir à la hausse leurs engagements en 2025 puis tous les 5 ans. » Il est important que chacun fasse sa part et pour cela les États ne doivent pas passer à côté d’une approche territoriale pour tenir leurs objectifs. Les contributions des États n’ont pas de valeur juridiquement contraignante. Le principe des « responsabilités communes mais différenciées » (article 2) évoque que les pays développés doivent endosser leur responsabilité historique face au changement climatique et « montrer la voie en assumant des objectifs de réduction des émissions en chiffres absolus ».

L’accord devrait permettre aux producteurs d’énergies fossiles d’opter pour une diversification technologique et économique. Un des principaux outils sera la tarification du carbone qui incitera à réduire les émissions.

Le marché des énergies renouvelable se développe très rapidement et se développera bien plus. La production d’électricité à partir d’énergies renouvelables coûte de moins en moins cher et de nombreux investissements y sont consacrés afin d’augmenter le nombre de centres de production (13 500 milliards de dollars d’ici à 2030 pour que les pays respectent leur objectifs). L’enjeu majeur sera de développer des solutions de stockage d’électricité pour permettre une réelle expansion de ce secteur. L’agence internationale de l’énergie (AIE) conçoit bien que « les énergies renouvelables deviennent la première source d’électricité dans le monde au début des années 2030. »

Les acteurs non-étatiques

Après la COP20 de Lima, une dynamique d’acteurs non-étatiques s’est créée et depuis s’en est suivi de multiples initiatives pour aider les Etats à renforcer leurs engagements pris en faveur de l’environnement, “l’un des progrès de cette COP est l’engagement des acteurs non-étatiques ». Des villes optent pour une électricité 100% renouvelable, des organisations cherchent à décarboner leurs portefeuilles, les pays s’associent pour accélérer la recherche et développement sur les technologies bas-carbone …etc. Si toute cette dynamique persiste, ces acteurs auront un rôle déterminant dans la concrétisation des engagements et pousseront les États à agir.

« Les acteurs sont en train de basculer vers le nouveau monde ».

La maîtrise de l’énergie, par son efficacité et sa provenance d’origine renouvelable fait maintenant partie de nos quotidiens et est responsable de notre avenir. Nous sommes responsables de la qualité de notre avenir et nous pouvons, choisir et opter pour une électricité verte pour tous les jours, pour toutes les occasions.

Source : actu-environnement – cop21 les acteurs non étatiques

connaissancedesénergies – état des lieux

Paris choisit l’électricité d’origine renouvelable

Notre capitale montre le bon exemple dans la lutte contre le dérèglement climatique, et Mme Hidalgo présente son plan d’actions consacré à la transition énergétique sur la période 2015-2020 à Paris. Elle prévoit de réduire de 25% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020. Elle souhaite développer une production d’énergie « locale » en s’appuyant sur les énergies solaires et la géothermie. 50 000 m2 de panneaux solaires sont notamment déjà déployés à Paris. Dès début 2016, la capitale souhaite approvisionner 100% des besoins en électricité de ses bâtiments municipaux et de l’éclairage public à base d’électricité verte.

Rénovations énergétiques plus électricité verte

Afin d’entamer une démarche active, la ville commencera par la rénovation des systèmes de chauffage et d’isolation des bâtiments publics. Les écoles par exemple représentent à elles seules 38% de la consommation énergétique des bâtiments municipaux. 200 écoles sont sur la liste et devraient être rénovées d’ici 2020. Cette « performance énergétique » sera aussi appliquée à une dizaine de piscines afin de réduire de 30% leur consommation d’énergie d’ici 2020. Environ 1000 immeubles seront concernés par cette rénovation énergétique et on compte, grâce aux 300 chantiers de rénovations une réduction jusqu’à 40% des consommations énergétiques de ces bâtiments. La mairie fait part d’une grande incitation envers les acteurs privés et les particuliers pour qu’ils contribuent à cette action de transition énergétique. En effet, à peu près « 70% des émissions mondiales de GES proviennent des villes ». Il est donc indispensable que chaque acteur citadin participe. À la suite des rénovations, les bâtiments seront bien sûr alimentés en électricité d’origine 100% renouvelable. La mairie souhaite se fournir chez des producteurs locaux et aider au développement du marché de l’électricité verte.

D’autres projets sont également en cours comme la végétalisation des toitures pour améliorer l’isolation thermique, la modernisation de l’éclairage public (à équiper de LED) et offrir une seconde vie au mobilier usagé.

Récupération d’énergie

On cherche aussi aujourd’hui à récupérer l’énergie dite « fatale » pour optimiser l’utilisation de l’énergie. Il s’agit d’une petite quantité d’énergie perdue dans des flux incontrôlés ou piégée dans des matériaux, inutilisable en l’état mais elle peut être récupérée et valorisée dans d’autres processus. Elle provient par exemple de la chaleur issue d’installations comme les usines de traitement de déchets, de l’air sortant des ventilations, ou des eaux chaudes usées. À partir de 2016, Paris estime pouvoir couvrir 30% des besoins de chaleur des bâtiments publics grâce à l’aide des énergies de récupération. La majeure partie de l’électricité sera certifiée renouvelable avec des garanties d’origine, restituées par les fournisseurs d’électricité aux consommateurs.

La garantie d’origine vous certifie la provenance d’une électricité verte qui est véritablement produite par un producteur spécialisé en énergie renouvelable.

Source : ConnaissancesDesEnergies – Paris pro-renouvelable

La transition énergétique

La transition énergétique est amorcée dès 1980 par l’Allemagne qui réalise alors les enjeux climatiques dus à la pollution. Le pays décide d’agir en faveur des énergies renouvelables, incluant aujourd’hui une sortie totale du nucléaire. Actuellement en période de grands changements, les Etats se mobilisent pour limiter le réchauffement climatique. Cette transition consiste à abandonner progressivement mais surement les énergies fossiles (et potentiellement le nucléaire), tout en développant d’autres énergies renouvelables. Elle vise des énergies de type inépuisable et promeut « l’émergence d’une économie sobre en énergie, en ressource et en carbone ».

L’engagement français

L’Etat français s’est également engagé vers cette transition et prône la production et la commercialisation des énergies renouvelables.

Elle donne ses objectifs à l’horizon 2050, comme par exemple (liste non exhaustive) :

  • Porter la part des énergies renouvelables à 32 % de la consommation énergétique finale d’énergie en 2030 et à 40 % de la production d’électricité
  • Diminuer de 30 % la consommation d’énergies fossiles en 2030 par rapport à 2012
  • Diversifier la production d’électricité et baisser à 50 % la part du nucléaire à l’horizon 2025.
  • Diminuer de 50 % le volume de déchets mis en décharge à l’horizon 2050
  • Réduire de 40 % des émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990
  • Réduire la consommation énergétique finale de 50 % en 2050 par rapport à 2012

Une stratégie nationale bas-carbone

S’engageant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, la France opte pour une stratégie nationale bas-carbone qui sera révisée fin juin 2019 puis tous les 5 ans. Dans cette stratégie, des « budgets carbone » sont les plafonds d’émissions de gaz à effet de serre à ne pas dépasser, fixés par périodes successives de 4 puis 5 ans.

Pour se faire, des objectifs de réduction de gaz à effet de serre (GES) ont été fixés dans chaque secteur. Prenons l’exemple du secteur des énergies : la part de la production d’énergies représente 12% des émissions de GES. Pour ce secteur l’objectif est de maintenir les émissions à un niveau inférieur à celui de 2013 tout en réduisant les émissions liées à la production d’énergie. Pour y parvenir, le développement des énergies renouvelables et l’augmentation de cette part sur le marché énergétique sont essentiels.

Pour finir, la transition énergétique et la stratégie bas-carbone permettront à la France :

    • D’être moins dépendante des énergies fossiles importées
    • De créer de l’emploi
    • De soutenir la croissance et donc le PIB

La conjoncture actuelle est très favorable à l’évolution d’autres types d’énergies et nous assistons à une véritable montée en puissance des énergies renouvelables.

C’est donc le bon moment pour devenir acteur responsable et choisir votre électricité !

Source : Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie – stratégie bas-carbone

Eclairez votre patrimoine en vert !

Dans le cadre de la Semaine Européenne de l’Energie Durable organisée par la Commission Européenne, Origo a réalisé un concours permettant aux internautes d’offrir un an d’électricité verte à leur monument rhônalpin préféré en fournissant des garanties d’origine d’électricité renouvelable pour l’intégralité de la consommation électrique du site. C’est le stade Geoffroy-Guichard qui gagne haut la main et remporte les 1000 votes requis en une journée. Construit en 1930, il est aujourd’hui l’un des dix plus grands stades français.

Rénovations écologiques pour le stade Geoffroy-Guichard

Après quatre ans de travaux, le mythique « temple » du football stéphanois est inauguré ce samedi 10 octobre. Le stade Geoffroy-Guichard désormais surnommé le « stade vert », opte pour un fonctionnement écologique. Et pour cause, il cumule les atouts tels que sa proximité du centre ville, l’installation de panneaux photovoltaïques produisant 200 000 KWh/an, la récupération des eaux pluviales, l’isolation thermique, de nouveaux systèmes de chauffage, le recyclage des déchets produits sur place et désormais une consommation électrique d’origine 100% renouvelable grâce à Origo. Une bonne dynamique s’installe donc entre les différents acteurs, qui agissent ensemble pour un commerce responsable.

Origo est donc ravi d’offrir des garanties d’origine à un site public d’une telle notoriété et ampleur, au sein d’une ville qui opte clairement pour un développement durable.