- L’harmonisation, un passage obligé pour assurer l’avenir des garanties d’origine (GO) :
Rappelons le, la garantie d’origine est un certificat promu par une directive de l’Union Européenne de 2009 dite directive 2009/28/CE. Le but est simple : il s’agit de mettre en place un système d’échange des garanties d’origine à l’échelle del’Europe pour stimuler l’efficience allocative des investissements dans les énergies renouvelables. En d’autres mots, la Commission Européenne cherche à ce que l’on place les panneaux solaires là où il y a le plus de soleil et les éoliennes là où il y a plus de vent. Cela paraît évident, et pourtant la situation actuelle montre que c’est loin d’être le cas.
Pour que ces garanties d’origine circulent d’un pays à un autre,et que chacun les reconnaissent, il faut que ces dernières soient harmonisées. Il est donc nécessaire de mettre en place un standard européen, véritable passeport européen des garanties d’origine et de l’électricité verte.
- L’EECS, le passeport européen des garanties d’origine en expansion :
Mis en place par l’AIB (Association of Issuing Bodies), le standard EECS vise à harmoniser les garanties d’origine grâce à un certain nombre de critères que ces dernières doivent respecter. Force est de constater que ce standard d’harmonisation est un succès puisque les acteurs économiques et institutionnels de plus en plus de pays reconnaissent. Ainsi, 12 pays se conforment aux standards EECS sur le marché des garanties d’origine. Suite à un meeting le 13 Octobre dernier, le réseau AIB a annoncé que l’Irlande, la Grèce et l’Espagne ont démarré les procédures pour devenir membres du réseau EECS et pouvoir échanger librement les garanties d’origine. Ces 3 nouveaux membres portent donc à 15 le nombre de pays acceptant le format harmonisé. Le passeport européen de l’électricité verte est donc en pleine expansion et prouve la confiance des acteurs du marché dans le mécanisme des garanties d’origine.