La consommation d’électricité renouvelable via l’achat d’EAC (Energy Attribute Certificate) et la compensation carbone via l’achat de crédit carbone permettent de répondre à deux des trois étapes indispensables vers l’atteinte de la neutralité carbone : mesurer, réduire, compenser.
La première étape de la construction d’une stratégie carbone est l’identification des postes émetteurs de gaz à effet de serre (GES). La méthodologie du GHG Protocol permet aux entreprises de calculer leur impact carbone.
Les EAC : un outil de réduction
Après avoir calculé l’impact de ces activités émettrices de GES, l’entreprise doit trouver un moyen de réduire au maximum ses émissions. Les actions possibles sont diverses mais reposent sur 2 leviers d’action principaux : la réduction des consommations (ex : optimisation des procédés, Km évités…) et la réduction de l’intensité carbone (report modal, consommation d’électricité d’origine renouvelable…)
La consommation d’électricité d’origine renouvelable via l’achat d’EAC tels que les Garanties d’Origine permet de réduire les émissions de CO2 du scope 2[1]. Les EAC font des entités qui les acquièrent un acteur de la transition énergétique en offrant un surplus de rémunération aux productions renouvelables pour peu à peu remplacer les énergies émettrices et ainsi limiter le réchauffement climatique. De plus, les EAC offrent une gestion fine et flexible du budget et du portefeuille de projets soutenus (sélection de localisation, de technologie et de label de qualité).
Les EAC sont encadrés par des réglementations nationales et les bonnes pratiques promues par RECs International et sont reconnus par le GHG Protocol comme vecteur de réduction.
Le crédit carbone volontaire : un outil de compensation des émissions résiduelles
Lorsque l’entreprise ne trouve plus de moyen pour réduire ses émissions de GES, celle-ci peut mettre en place une Compensation Carbone Volontaire (CCV) via l’achat de crédit carbone. La CCV est l’investissement dans un projet qui évite ou séquestre des émissions de GES équivalentes aux émissions résiduelles de l’entreprise. Pour chaque tonne de GES émise, l’entreprise achètera un crédit carbone qui correspondra à une tonne de GES évitée ou séquestrée.
En plus de leurs impacts environnementaux, ces projets ont des impacts sociaux et économiques forts dans des zones géographiques en développement. Plus les projets bénéficieront d’investissements, plus ils participeront à la solidarité internationale et accéléreront la transition bas carbone à l’échelle mondiale.
Les projets de CCV sont certifiés et validés par des organisations internationales tel que Gold Standard ou VCS.
Relever le défi du réchauffement climatique
La consommation d’électricité issue de source renouvelable et la compensation carbone volontaire permettent aux organisations de contribuer aux objectifs de développement durable internationaux. Origo et son partenaire Ecoact œuvrent quotidiennement pour accompagner les entreprises vers la consommation d’électricité issue de source renouvelable et la compensation Carbone Volontaire.
[1] le scope 2 couvre les émissions indirectes associées à l’énergie