L’IRENA – International Renewable Energy Agency – a dévoilé en septembre son dernier rapport relatif aux solutions énergétiques s’offrant aux entreprises et acteurs publics pour contenir le changement climatique. Elle les place comme acteurs de ce changement et rappelle que nous devons créer un système énergétique bas carbone pour limiter l’impact de notre activité sur le réchauffement climatique et tenir les objectifs. Nous disposons de moins de deux décennies pour réduire drastiquement nos émissions carbone.
En effet, selon le rapport, des investissements ambitieux dans le secteur de l’énergie sont les premières solutions pour un futur durable. Par ailleurs, le développement des énergies renouvelables accompagné d’une meilleure efficacité énergétique est l’une des plus efficientes et réalisables.
Transformer le système énergétique en profondeur implique donc de doubler les investissements actuels dans la production d’énergies renouvelables sur les trois prochaines décennies. Pour cela, l’aide des acteurs publics et entreprises est requise.
Le rapport rappelle que les investissements actuels sont en inadéquation avec l’urgence climatique et la barre des 1,5°C. Les 95 000 milliards de dollars de dépenses prévues par les gouvernements dans l’énergie doivent être de plus mieux partagés. En effet, près de 18 600 trilliards de dollars seront encore dédiés aux énergies fossiles d’ici 2050. Il est ainsi conseillé de prioriser les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et les infrastructures connexes. En ajoutant seulement 15 000 milliards de dollars à ce mix d’investissement, le système énergétique globale aurait un impact positif bien supérieur sur le climat.
L’Agence liste également les infrastructures et postes de dépense qui nécessiteraient une forte augmentation de leurs investissements ; les moyens de production évidemment, mais aussi l’efficacité énergétique ou le développement des voitures électriques.
Le rapport affirme que de transformer le système énergétique serait moins coûteux que de ne rien faire. De plus, investir dans la transition énergétique augmenterait le PIB mondiale de 98 000 milliards – avant 2050 – et le taux d’emplois dans le secteur de 14%.
Pour conclure, voici les investissements que l’IRENA propose : 110 000 milliards dans le secteur d’ici 2050, dont 27 000 milliards dans les énergies renouvelables, 37 000 milliards dans l’efficacité énergétique, pour 7 millions d’emplois en plus.