Greenpeace compare les grands groupes du numérique en fonction de leur achat d’électricité verte

 

La dernière édition du rapport de Greenpeace, Clicking Clean, permet de faire l’état des lieux du mix de consommation électrique en 2016 des grands groupes du secteur des technologies de l’information. Le choix de l’ONG d’attacher une importance particulière à ce secteur est motivé par le fait qu’il représente déjà 7% de la consommation électrique mondiale avec une perspective de croissance forte. En effet, il est attendu que le nombre d’utilisateurs d’internet passe de 3 milliards à 4 milliards d’ici 2020. Si la consommation électrique des appareils à davantage tendance à baisser grâce à leur efficience, l’explosion de l’utilisation des réseaux sociaux et des vidéos en streaming exige de plus en plus de capacité de stockage des serveurs. En conséquence, la part relative des datacenters ne fait qu’augmenter.
On peut observer dans ce rapport la part d’énergie renouvelable utilisée par ces groupes, ainsi que celle des autres énergies, gaz, charbon, nucléaire. A travers un système de notation allant de A à F, Greenpeace complète l’analyse sur leurs politiques d’achat d’électricité.
On retrouve sans surprise Apple, Facebook et Google parmi les entreprises les plus engagées, celles-ci ayant une part importante d’énergie renouvelable dans leur mix de consommation. Ces trois entreprises, notées A, ce sont engagées à passer à de l’électricité de source renouvelable à 100% dans le monde d’ici 2020. Depuis Google a annoncé avoir atteint l’objectif en 2017.
Ce rapport est une preuve de l’importance du choix effectué en termes d’achat d’électricité aux yeux des parties prenantes de la société civile.  Les ONG mais également les régulateurs invitent à plus de transparence sur ce sujet. C’est d’ailleurs l’orientation que prend la proposition de la Commission Européenne dans sa proposition sur les énergies renouvelable pour 2030. La transparence est rendue obligatoire pour les fournisseurs d’électricité sur l’ensemble de l’Union Européenne.

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Yves Rocher choisit l’électricité 100% renouvelable

 

Le groupe Rocher a depuis longtemps intégré le respect de l’environnement parmi les valeurs qui encadrent son activité. A titre d’exemple, le groupe a fait certifier son premier site industriel de production cosmétique selon la norme ISO 14001 en 1997.
Pour continuer à progresser dans cette voie, le groupe Rocher a choisi dès 2017 de s’assurer que sa consommation électrique en France soit de source renouvelable à 100% grâce au mécanisme de traçabilité des garanties d’origine. Soucieux d’avoir un impact important sur le développement des énergies renouvelables, son niveau d’exigence sur le mix de consommation électrique est d’emblée élevé : 50% hydraulique français labélisé EkoEnergy, 40% d’éolien français et 10% de photovoltaïque couvriront 100% de la consommation électrique française du groupe en 2017. Origo a le plaisir d’accompagner le groupe dans cet engagement.

La semaine de l’énergie durable à la Commission Européenne 2017

EUSEW17

La Semaine Européenne de l’Energie Durable aura lieu du 19 au 25 juin 2017 à Bruxelles au sein de la Commission Européenne. Il s’agit de la plus importante conférence européenne dédiée aux questions de politique en matière de transition énergétique. Les autorités publiques, agences énergétiques, associations industrielles, entreprises, organisations de la société civile et media se réuniront pour prendre contact et coopérer.

L’importance du choix des entreprises en tant que consommatrices d’électricité sera soulignée lors de la conférence du 22 juin. Seront alors abordés l’effet et l’intérêt de la consommation d’électricité verte sur la comptabilité carbone et les politiques en matière de responsabilité sociétale (RSE). Des informations clés seront présentées afin d’analyser l’évolution de la consommation volontaire d’électricité d’origine renouvelable en Europe. Parmi les conférenciers figurera le président de l’AIB, l’association des teneurs de registres européens qui donnera les derniers chiffres à jour sur l’ampleur du phénomène.

Un autre sujet majeur de cette conférence sera l’évolution réglementaire prévue au niveau européen avec le projet de directive RED II. Cette directive donne la part belle au système de traçabilité des garanties d’origine. Reste à savoir ce qui sera décidé pour les moyens de production subventionnés. En France, la règlementation prévoit la mise aux enchères par l’Etat français des garanties d’origine provenant de nouveaux moyens de production afin que les consommateurs puissent en bénéficier. Mais ce qui est un progrès en France pourrait être perçu comme un recul pour beaucoup d’autres pays européens si la France obtenait d’harmoniser cette pratique au sein de l’Union Européenne.  Certains acteurs français souhaiteraient également pouvoir obtenir les garanties d’origine directement des producteurs au lieu de devoir passer par des enchères.

A tous ceux intéressés par ces sujets, c’est l’événement de référence. Inscrivez-vous !

Le chocolatier Valrhona opte pour le 100% vert

L’engagement fait partie des valeurs mises en avant au sein d’une maison française presque centenaire qui est devenue, de par sa recherche de qualité, un fleuron national. C’est avec un délicieux goût de satisfaction qu’Origo contribue à la politique d’achat responsable d’énergie de Valrhona.
L’intégralité de la consommation électrique de l’entreprise est désormais tracée avec des garanties d’origine françaises.

La ruée vers l’or vert.

Les données d’émissions et d’utilisations des garanties d’origine en France se précisent pour l’année 2016. Dans l’attente de la publication de l’association des teneurs de registre européens (AIB), voici des chiffres publiés par Powernext qui annonce déjà la tendance.

Le volume d’émissions représente les garanties d’origine mises sur le marché par les producteurs du fait d’opportunités commerciales qui leur sont offertes où qu’ils envisagent. Ce volume a explosé. Après une progression de 83% entre 2014 et 2015, nous observons une nouvelle augmentation de 50% en 2016 pour atteindre un volume de 42,5 TWh. Une partie de ce volume a satisfait la demande française qui augmente fortement (15,4 TWh en 2016). Le reste est exporté vers d’autres zones où la demande et de plus en plus forte également. Au passage, nous pouvons noter un fait historique, la Suisse est à court de garanties d’origine en 2016. Elle rejoint le club des pays importateurs faute de production nationale suffisante pour satisfaire l’envie des consommateurs de consommer une électricité d’origine renouvelable (Allemagne, Pays-Bas, Belgique).

Le volume de garanties d’origine françaises utilisées en France représente la consommation volontaire d’électricité d’origine renouvelable dans notre pays. Il est important de souligner que Powernext ne publie ici que l’utilisation de garanties d’origine émises par des moyens de production français. La demande sur 2016 est donc bien supérieure à 15,4 TWh. En effet, les chiffres définitifs de l’AIB illustreront notamment l’achat de garanties d’origine provenant d’autres pays moins chers par certains fournisseurs d’électricité pour leurs offres « d’électricité verte » destinées au grand public en France. Ces chiffres seront disponibles entre juin et juillet 2017. Nous publierons alors ces chiffres dans notre newsletter.

Quel devrait être la tendance sur 2017 ?

Il est difficile d’imaginer une inversion de cette tendance. De plus en plus d’entreprises s’engagent dans une démarche d’achat responsable de leur énergie. Le niveau d’utilisations de garanties d’origine devrait donc continuer à progresser.

Il est probable qu’il en soit de même pour les émissions notamment du fait que le nouveau système de subvention des énergies renouvelables prévoit la mise aux enchères des garanties d’origine provenant des moyens de productions bénéficiant du complément de rémunération octroyé par l’Etat. Le niveau d’émissions risque néanmoins de se heurter rapidement à une limite. En effet, malgré l’augmentation des installations de parcs éoliens et photovoltaïques, la production qualifiée de renouvelable baisse chaque année depuis 2013 en raison de la baisse dramatique de l’hydraulicité en France. En 2016, selon RTE, la production totale d’électricité à partir de source renouvelable se limite à 86 TWh.

Colruyt Retail France, la première enseigne de grande distribution 100% verte en France.

Le groupe Colruyt se distingue en se positionnant clairement et avec force en faveur de la transition énergétique. Au niveau international, ce groupe du secteur de la grande distribution investit massivement dans des moyens de productions d’électricité respectueux de l’environnement. Il s’est spécialisé dans la construction de parcs éolien sur terre et également en mer. Colruyt group est ainsi devenu un acteur majeur de cette industrie en Europe. Et le photovoltaïque n’est pas en reste. Le groupe belge examine systématiquement si des panneaux solaires sont techniquement et économiquement possibles pour les magasins en construction ou en rénovation. Conscient qu’il est rare de pouvoir produire 100% de l’électricité nécessaire à son activité, Colruyt Group a par ailleurs pris l’engagement de consommer de l’électricité de source renouvelable en bénéficiant des systèmes de traçabilité offerts. En Europe il s’agit des Garanties d’Origine.  En faisant partie des entreprises signataires du RE-100 le 13 juillet 2016, il n’hésite pas à s’engager partout où il est implanté. Et les effets ne se sont pas fait attendre. Colruyt Retail France est passé à l’acte en obtenant une électricité verte grâce au travail effectué avec Origo pour obtenir les Garanties d’Origine nécessaires.

L’enseigne Colruyt est en pleine expansion en France avec une implantation dans le quart nord-est. Elle est connue pour offrir des prix bas sur les grandes marques et pour placer l’environnement au cœur de ses valeurs. Colruyt Group est devenu porte-parole dans le cadre des 17 Objectifs de Développement Durable des Nations Unies. Le 21 Octobre, il reçoit le premier prix Joule de la part de l’Organisation pour L’Energie Durable (OED) pour sa politique en la matière. Ce prix met en lumière une entreprise pour ses réalisations concrètes en Flandre. En raison de son action en France, nous pouvons espérer pour sa filiale d’obtenir des distinctions similaires.

La législation évolue dans le bon sens en Europe et en France.

Le 30 novembre 2016, la Commission Européenne a présenté ses ambitions quant à un nouveau cadre réglementaire assurant la promotion du climat et des énergies renouvelables à l’horizon 2030. Le nouveau paquet législatif « énergie propre » sera adopté à la fin de l’année 2017.

Entre modifications et actualisations, la Commission Européenne revient sur ses objectifs définis en 2009. Ce projet de directive résoudra notamment, en son article 19, le processus de gestion des garanties d’origine émanant de moyens de production bénéficiant de subvention.

Auparavant, le fonctionnement différait selon les pays. La plupart laissait le bénéfice des garanties d’origine au producteur mais ce n’était pas le cas de la France et de l’Allemagne.

Un principe général semble être sur le point d’être adopté : les garanties d’origine seront transmises à l’Etat en cas de soutien financier destiné au producteur. L’Etat les mettra aux enchères, le montant de leur vente permettant de financer le soutien aux énergies renouvelables

Parallèlement à cet effet d’annonce, le parlement français commençait, au mois de décembre dernier, la première phase d’adoption de son projet de loi ratifiant notamment l’ordonnance du 3 août 2016 relative à la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables. A ce stade du processus, il a été proposé d’amender le texte afin d’ajouter d’ores et déjà la possibilité de confier à l’Etat la mise aux enchères de ces garanties d’origine. La loi du 24 février 2017 confirme ce principe. Cette nouvelle mesure a pour effet de libérer potentiellement les garanties d’origine jusque-là gardées chez EDF, l’acheteur obligé, et permettra au consommateur de bénéficier d’une électricité d’origine éolienne ou photovoltaïque française. Cette procédure est prévue pour les installations d’une puissance installée de plus de 100 kilowatts bénéficiant d’un contrat d’achat ou de complément de rémunération. L’Etat pourra ainsi revendre via enchères les garanties d’origine à des fournisseurs tels qu’Origo.  Un prix minimum sera fixé afin de conserver la valorisation de cette énergie. Ce moyen assurera le financement des énergies renouvelables et engendra une diminution de la CSPE, taxe finançant les moyens de productions renouvelables, pour nous contribuables.

Immochan 100% vert à partir de 2017 avec Origo

C’est fait ! La société Immochan, filiale immobilière du groupe Auchan, a décidé de consommer une électricité d’origine renouvelable grâce au mécanisme des garanties d’origine.
La société s’assure que pour 100% de l’électricité qu’elle soutire du réseau français, autant d’électricité produite avec des moyens respectueux de l’environnement soit injectée. Le groupe a choisi des garanties d’origine issues de moyens de production installés sur le sol français.
Origo est heureux et fier d’accompagner cette entreprise dans cette démarche.

 RE-100 : 87 entreprises influentes sont déjà engagées !

2017 sera, selon toute vraisemblance, l’année de la réussite du challenge RE-100. Déjà 87 des entreprises les plus influentes au monde se sont engagées à consommer de l’électricité d’origine renouvelable sur l’ensemble de leurs lieux d’implantation et cela avant 2020. Voici la liste complète. La question est désormais de savoir qui fera partie de ce club de leaders de la transition énergétique.
Dans l’Hexagone le sujet gagne en maturité. Il est évident que la fin des tarifs réglementés a changé la donne. Toutes les entreprises bénéficiant de tarifs jaunes et verts ont eu à faire le choix de la source de l’électricité consommée au cours de leur négociation des contrats de fourniture d’électricité. Pour information, ce choix peut être modifié avec Origo indépendamment des nouveaux contrats qui ont pu être signés avec vos fournisseurs d’électricité. Certaines entreprises n’ont pas hésité à afficher ce choix. Ainsi les groupes La Poste et Crédit Agricole sont allés jusqu’à signer l’engagement du RE-100. D’autres, telles qu’Axa, Unibail-Rodamco ou McDonalds, affichent également leur engagement pour une consommation verte en France. A la fin du 1er semestre 2017, les chiffres de l’électricité verte consommée dans notre pays seront disponibles. Nous ne manquerons pas de les communiquer.
Cette initiative porte déjà ses fruits d’un point de vue financier et sur l’évolution du cadre réglementaire. L’influence des entreprises engagées a permis d’échanger avec la Commission Européenne qui prépare sa nouvelle directive sur les énergies renouvelables. Les discussions portent sur un meilleur accès pour les entreprises aux énergies renouvelables, une plus grande maîtrise des coûts liés à ces énergies ainsi qu’une lisibilité à long terme pour un engagement durable. Plus de détails sont disponibles dans l’excellent rapport du RE 100 : Consumer Led Energy Transition.